Ou l’apprentissage du ressourcement.
Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais en ce qui me concerne, lorsque mon niveau d’énergie baisse (et ce peut être pour tout un tas de raisons), ma connexion à mon INTUITION, mon guide intérieur, se brouille, et j’ai tendance à me mettre à chercher tout un tas de solutions à l’extérieur de mon champ de vision. En mode compulsion. Persuadée que je ne dispose pas des ressources, ni de l’expertise nécessaires en la matière, qu’il me faut faire appel à tiers. Comme si, tout à coup, je n’étais plus en capacité de faire preuve de lucidité, de bon sens par moi-même et pour moi-même. De faire le tri parmi toutes les informations que je reçois. Je cherche au mauvais endroit, je vais là où je ne SUIS pas. Ces informations sont là en permanence, à disposition, mais lorsque je suis fatiguée ou triste, frustrée, traversée par des émotions que je veux dépasser ou gommer, je ne prends pas le temps de regarder et de vivre ce qui se passe dedans. Ma confiance se fait la malle, mon mental s’emballe et je pars en cavale.
C’est un peu comme lorsqu’on est en voiture, et que le GPS endort de sa voix de guimauve fipienne ce qui nous reste de discernement.
J’en ai fait l’expérience cette semaine, alors j’avais envie de parler de ça. Sans rentrer dans les détails de l’épisode en question, parce qu’en le faisant je serais dans le jugement de ce qui, finalement, ne me convient tout simplement pas, à moi.
Toujours est-il que cela m’a fait prendre conscience de plusieurs choses importantes. La première c’est que nous sommes notre meilleur gardien et notre meilleur guide. Si nous prenons le temps d’observer ce qui se passe en nous, nos SENSATIONS et les différentes manifestations de notre état physique ou psychique, si nous déployons l’espace pour accueillir cela, nous avons alors la possibilité d’éviter la fuite et le déni de responsabilité, en ayant recours à nos propres ressources, celles dont on sait qu’elles feront remonter notre niveau d’énergie. Nous sommes une TERRE pour nous-même. La deuxième, qui n’a rien à voir, c’est que le simple fait de penser à chercher à l’extérieur ce qui serait susceptible de résoudre la problématique du moment, constitue en soi une entourloupe de notre mental, toujours prompt à servir nos peurs et nos croyances bloquantes, qui pour sûr ne manqueront jamais de se pointer au moindre déni de vulnérabilité. Et la troisième chose, un peu plus enthousiasmante, c’est que plus je renforce mon estime de moi (et c’est mon chantier de ces deux dernières années, ce qui me permet de vous partager tout ça), plus je m’aperçois rapidement de ce qui ne me convient pas. En gros, plus JE M’AIME et moins je tourne autour du pot.
Plus je suis connectée à mes sensations, plus le tri se fait naturellement et avec une certaine facilité, et je pourrais presque dire que, dans ces instants-là, je ne reçois que ce dont j’ai réellement besoin, je sais exactement ce qui me fait du bien.
Le SILENCE
L’ÉCRITURE
Le CERCLE
Ce sont les trois ressources, entre autres, dont l’efficacité ne cesse de m’épater, chaque jour un peu plus.
Le SILENCE. Vider pour mieux remplir. Oui, je crois que moins il y a de bruit plus on (s’)entend. Eteindre la musique. Aller me promener en forêt. Laisser mon esprit vagabonder à la terrasse d’un café…
L’ÉCRITURE. Elle est sans conteste, un outil de perception, de discernement et de GUÉRISON précieux. Une méthode de décryptage émotionnel puissant.
Le CERCLE. Notre communauté, notre garde rapprochée, celle que nous choisissons pour nous accompagner sur notre chemin de vie, et dont chaque membre est une CLEF qui ouvre autant de fenêtres.
Et j’aurai l’occasion d’étayer ces points dans mes prochains billets, notamment les deux derniers.
Et vous, comment identifiez-vous vos fuites énergétiques, ses dérivatifs, et les ressources pour les combler ? L’écriture intuitive, vous avez essayé ?
Merci Diane pour ces réflexions partagées. Je n’ai jamais essayé l’écriture intuitive, mais le silence est mon refuge. Le silence, et les livres… 🙂